Le gouvernement mauritanien entend lancer 4 grands projets de production d’hydrogène vert d’une capacité de production de 85 gigawatts, d’une valeur de 100 milliards de dollars, sur une durée de 10 à 15 ans, l’annonce du gouvernement est intervenue dans un discours du ministre des Finances Islamou Ould Mohamed Ambadi, lors d’une réunion consultative organisée par la Green Hydrogen Organization (2GH), en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international et du Groupe de la Banque mondiale, à Washington.
La rencontre s’est déroulée en présence du ministre des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, Osman Mamodo Kan, et du ministre des Finances, Islamou Ould Mohamed Ambadi, avec la participation d’institutions et d’organismes financiers internationaux et de plusieurs acteurs intéressés par l’hydrogène vert, il a ajouté que la Mauritanie a « un programme ambitieux à cet égard, car elle cherche à être pionnière dans ce domaine en coopération avec le secteur privé et les partenaires au développement », mardi dernier, le gouvernement a lancé une conférence de deux jours sur l’accélération du financement de l’hydrogène vert en Afrique, en coopération avec l’Alliance africaine pour l’hydrogène vert (AGHA), la Green Hydrogen Organization (GH2) et la Banque mondiale, selon ce qui a été annoncé lors de la conférence, la réalisation du potentiel d’hydrogène vert dans les pays de l’Alliance africaine pour l’hydrogène vert (AGHA) permettra des investissements cumulés compris entre 450 et 900 milliards de dollars d’ici 2050, selon les dernières études.
La Banque mondiale classe la Mauritanie parmi les « pays les moins avancés », puisqu’elle se classe 160ème sur 189 pays, selon le classement général basé sur l’indice de croissance humaine, il convient de noter que le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé en janvier dernier un prêt à la Mauritanie de 86,9 millions de dollars dans le cadre du programme de réforme économique du pays, le fonds a déclaré à l’époque que la décision permettrait le décaissement immédiat de 21,7 millions de dollars à la Mauritanie, tandis que le reste du montant serait décaissé sur une période de 42 mois.