Le président de la République, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, et le chancelier de la République fédérale d’Autriche, Karl Nehammer se sont mis d’accord sur des domaines clés de coopération, principalement sur le renforcement des relations bilatérales existantes entre les deux pays, selon le président Akufo-Addo, les domaines d’intérêt étaient les questions liées à la croissance économique, la promotion du commerce et des investissements, le soutien à la paix et à la sécurité en Afrique de l’Ouest, la résilience et l’adaptation au climat, entre autres.
C’était lors de la visite du chancelier autrichien au Ghana, la première d’un chancelier autrichien depuis le début des relations bilatérales entre les deux pays à la Jubilee House à Accra, dans ses brèves remarques à l’issue des entretiens bilatéraux, le président Akufo-Addo a révélé que « l’un des principaux résultats de notre réunion d’aujourd’hui est l’affirmation de notre engagement à collaborer davantage pour faire face aux menaces sécuritaires émergentes dans la région, en particulier sur les questions de terrorisme, de sécurité et barrières maritimes. Nous avons également décidé de travailler ensemble pour promouvoir la démocratie dans la région, et réitérons et affirmons notre position mutuelle contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement, il a déclaré que «le Ghana a également appelé l’Autriche à apporter son soutien à la zone de libre-échange du continent africain, dont le secrétariat est situé à Accra. L’AfCFTA a l’intention de relier cinquante-quatre (54) marchés, couvrant 1,3 milliard de personnes avec un PIB combiné de quelque 3 billions de dollars américains.
Il a ajouté que «d’ici 2050, il couvrira environ 2,5 milliards de personnes et comptera plus d’un quart de la population mondiale en âge de travailler. Les opportunités d’investissement et d’affaires offertes au secteur privé autrichien, par l’infrastructure nécessaire pour relier ces marchés plus efficacement, sont énormes, le président Akufo-Addo a en outre déclaré qu’en raison du fait que les pays vulnérables subissent les effets les plus dévastateurs du changement climatique, les deux pays ont également convenu de coopérer pour accroître les efforts visant à limiter les émissions mondiales en vue d’atteindre l’objectif de 1,5 degré Celsius tout en travaillant ensemble pour faire pression pour la mise en œuvre rapide du processus de réforme de l’ONU, sur la base du Consensus d’Ezulwini et veiller à ce que la question de la réforme de l’ONU soit rétablie comme un élément prioritaire de l’agenda mondial.
