Le président Paul Kagame a lancé un appel de ralliement aux dirigeants africains et aux capitaines de l’industrie participant au sommet Transform Africa pour qu’ils agissent rapidement et adoptent la technologie de l’intelligence artificielle, citant que les dirigeants devraient « la faire fonctionner pour nous (l’Afrique) », s’adressant à des centaines de participants au sommet de cette année en cours à Victoria Falls, au Zimbabwe, Kagame a déclaré que transformer l’Afrique signifie numériser les économies du continent.
Cela s’applique même aux secteurs traditionnels comme l’agriculture, l’exploitation minière et la vente au détail », a déclaré Kagame dans une salle comble à Elephant Hills Resort, ajoutant que la tendance « ne fait que accelérer », lors du sommet, il a également été rejoint par plusieurs chefs d’État, dont le président hôte Emmerson Mnangagwa, Lazarus Chakwera du Malawi, Sa Majesté le roi Mswati III du Royaume d’Eswatini et Hakainde Hichilema de Zambie, entre autres hauts fonctionnaires, pour accélérer la transformation numérique sur le continent, Kagame a déclaré que tout le monde doit être connecté à un haut débit abordable et pouvoir également disposer d’un appareil intelligent, la pénétration du haut débit mobile s’est propagée rapidement, mais plus de 60 % des Africains qui y ont accès ne l’utilisent pas. Nous devons également continuer à réduire les coûts, a exhorté Kagame aux participants, tout aussi troublant, a-t-il dit, c’est qu’une grande pièce du puzzle est la compétence et l’alphabétisation numériques.
Selon le président Kagame, d’autres goulots d’étranglement incluent l’identité numérique et la cybersécurité ainsi que l’intégration continentale comme la zone de libre-échange continentale africaine ou le réseau One Africa, « Tout cela est en notre pouvoir. Nous devons juste aller plus vite avec un sentiment d’urgence », le président Kagame a également exhorté les dirigeants africains à ouvrir leurs portes et à explorer le potentiel que l’intelligence artificielle peut avoir dans des secteurs critiques comme l’agriculture, la santé et l’éducation.
