Vendre de la nourriture dans la rue ou sur les marchés est une activité simple mais une importante source de revenus pour de nombreuses familles en voie de sortir de la pauvreté. C’est le cas du marché de Saint-Louis au Sénégal, « Je suis vendeuse ici, et ce que je gagne m’aide à subvenir aux besoins de ma famille », explique Fatou Diop, une commerçante, ces petites activités sont souvent rendues possibles grâce au micro-crédit, ce qui prouve que des fonds peuvent aussi être au service de certains entrepreneurs.
« Le micro-crédit est un instrument devenu mature et qui a fait ses preuves en Afrique. En effet c’est souvent un tremplin pour accéder à l’entrepreneuriat, développer une entreprise et avoir le profil pour accéder à d’autres modes de financement. Je pense qu’en Afrique et dans d’autres pays en développement, c’est un instrument financier devenu incontournable », a déclaré Thiaba Camara, directeur général délégué d’AFIG Funds, Fatoumata Camara, directrice de JUMIA Nigeria a déclaré que c’était une opportunité incroyable, et est arrivée pour développer le cadre du financement participatif alternatif, « Quand on regarde le nombre de transferts » envoyés par les personnes de la diaspora (plus de 60 milliards de dollars) on se dit que si une partie de cette aide était allouée au crowdfunding ce serait un miracle. De la même manière, si une part croissante de l’aide au développement était allouée sous forme de financement aux PME, l’impact serait tout à fait colossal », a-t-elle ajouté.
Obtenir un crédit pour débuter l’activité est souvent difficile voire impossible pour de nombreux Africains. Grâce à des modes de financement alternatifs, certains commerçants, certaines start-up et entreprises ont pu voir le jour et cela a également contribué à réduire le chômage et la pauvreté de nombreux Africains.
