Une mise en œuvre réussie de la zone de libre-échange africaine pourrait débloquer des avantages majeurs pour l’Afrique en termes de revenus, d’emplois, entre autres, selon un rapport des services du FMI, le document ministériel publié vendredi 5 mai a examiné les perspectives d’intégration commerciale africaine dans le contexte d’un monde en mutation au milieu de la crise climatique, des risques de fragmentation géopolitique, du progrès technologique et de la croissance démographique future du continent.
Le document de 64 pages a révélé que des réformes globales combinées à la mise en œuvre de l’AfCFTA pourraient augmenter le flux médian du commerce des marchandises entre les pays africains de 53 % et avec le reste du monde de 15 %, cela augmenterait par conséquent le PIB réel par habitant du pays africain médian de plus de 10 %, une telle performance correspond aux conclusions de la littérature selon lesquelles les réformes commerciales pourraient contribuer à réduire l’extrême pauvreté de 30 à 50 millions de personnes supplémentaires sur le continent. Ce résultat correspond aux conclusions de la littérature selon lesquelles les réformes commerciales pourraient contribuer à réduire l’extrême pauvreté de 30 à 50 millions millions de personnes à travers le continent.
Les auteurs du rapport ont déclaré que ces opportunités nécessiteraient des investissements dans le capital physique et humain, un environnement macroéconomique et commercial propice à une croissance tirée par le secteur privé et un filet de sécurité sociale modernisé qui soutient les plus vulnérables, l’accord Afcfta est entré en vigueur en 2019 mais n’est pas encore effectivement mis en œuvre.