La question qui vient à l’esprit et est débattue par les gens dans leurs conversations en Algérie sans trouver de réponse satisfaisante de la part des responsables ou des services de sécurité et de protection des biens de l’État qui remplissent notre pays est de savoir comment les généraux obtiennent les terres de l’État et les redistribuent ensuite et les répartissent selon leurs caprices entre leurs femmes, leurs enfants, leurs connaissances et leurs amis des hommes d’affaires, et ils considèrent les richesses du peuple de l’argent public comme leur propriété, en disposant d’elles comme ils l’entendent ? Là où ce phénomène a refait surface ces dernières semaines pour révéler le plus grave des maux de la corruption qui imprègne le corps de la société algérienne, exprimé par une culture dominante résumée par une formule familière : « avantage pour moi et toi », ou le principe algérien bien connu, et qui est « tout ce qui se trouve devant vous est sujet au vol », et c’est le principe qui fait partie de l’héritage du régime en Algérie.
Dans le cas où le président Tebboune a précédemment assumé le ministère du Logement pendant plusieurs années, au cours desquelles il a continué à disposer d’immenses étendues de terres domaniales selon les règles de son propre statut qui le met à l’abri des comptes et des sanctions, et il a laissé aux maires le pouvoir de signer les décisions de privatisation qui sont émises sur la base de ses souhaits et de ses recommandations, en profitant des complexités et des méthodes bureaucratiques pour qu’il ne laisse aucune trace qui le mette en accusation directe, car il semble que la bureaucratie du système en Algérie, avec toutes ses lacunes, permet à l’employé sous le commandement du ministre d’avoir les pouvoirs du ministre dans l’octroi, la prévention, la récompense et la punition, et ainsi, des milliers d’hectares ont été distribués et attribués avec une approbation voilée ou avec un signal ou un appel que le maire reçoit de Tebboune personnellement.
Et aujourd’hui, Tebboune répète ce qu’il faisait lorsqu’il était ministre du Logement, puisque nos sources ont dit que les fils de Tebboune, le général Chengriha et le général Toufik ont obtenu des terrains avec documents portant sa signature personnelle, et j’ai mentionné les noms d’un grand nombre de généraux, d’hommes d’affaires et d’entrepreneurs qui ont bénéficié des décisions du président Tebboune, et lui ont certainement profité ou ont bénéficié de lui et lui ont profité, qui seront révélés par de futures enquêtes lorsque le peuple algérien sera libre, et aujourd’hui, le peuple algérien s’étonne que Khaled, le fils de Tebboune, ait acquis plus d’un millier d’hectares de terres agricoles, qui ont été nivelées, pavées et alimentées en eau à bas prix, sans frais et presque sans conditions, et a été remis au fils du président Tebboune dans la plus grande affaire de corruption connue en Algérie.