La startup kényane MESH, la première communauté en ligne du pays pour les jeunes entrepreneurs de l’économie informelle, a annoncé avoir atteint 150 000 membres, lancé sur le marché de masse en novembre 2021, MESH connecte les jeunes entrepreneurs et les propriétaires de petites entreprises à des réseaux vitaux, à un contenu de formation sur mesure et, pour la première fois, à l’accès aux opportunités et aux services de l’économie formelle. Cette nouvelle étape de croissance fait suite à un partenariat d’un an avec Mastercard Strive Community, un programme philanthropique du Mastercard Center for Inclusive Growth et Caribou Digital, qui a fourni un financement de démarrage et un soutien technique pour développer et faire évoluer MESH.
Grâce à un investissement supplémentaire de Shujaaz Inc et à un financement de TRANSFORM, MESH a été fondée avec pour mission de libérer le potentiel de l’économie informelle au Kenya, qui, selon les estimations, génère 41 % du PIB du pays. De nouvelles recherches montrent également que 95% des jeunes Kenyans travaillent dans le secteur informel du pays, les 15-24 ans ajoutant 520 millions de dollars à l’économie kenyane chaque mois, mais les jeunes entrepreneurs du secteur informel se heurtent à d’importants obstacles à la croissance. Souvent, les prêts, les services et les opportunités de travail dans l’économie formelle sont hors de portée, leurs réseaux sont limités à la famille et aux amis, et ils n’ont pas accès aux outils et à la formation pertinents dont ils ont besoin pour démarrer et développer leur entreprise. Pendant ce temps, les grandes entreprises – des sociétés multinationales de biens de consommation en évolution rapide (FMCG) aux fournisseurs de télécommunications et aux institutions financières – disent avoir du mal à atteindre cet important marché de consommation et à exploiter le potentiel de ces entrepreneurs.
Avec le soutien de ses partisans de la première heure, dont Mastercard Strive Community, MESH change les choses en remettant en question les conceptions traditionnelles de l’emploi et en redéfinissant à quoi ressemble l’avenir du travail dans des économies comme celle du Kenya.
