Le Botswana accueillera la quinzième édition du US-Africa Business Summit, les 11 et 14 juillet, dans une version qualifiée de plus importante depuis sa création au milieu de l’intérêt de l’administration du président américain Joe Biden pour le renforcement des relations avec le continent, qui est devenu un sujet de concurrence entre les grandes puissances qui courtisent leur faveur, et le considèrent comme une arène. Un défi international d’influence et d’intérêts géopolitiques, et à la lumière de la confirmation de sept présidents africains de leur intention d’y assister.
Cette édition est issue du sommet organisé par le Conseil américain des entreprises en Afrique (CCA) à Gaborone, au Botswana, en partenariat avec le gouvernement du Botswana, sous le titre « Améliorer la valeur de l’Afrique dans les chaînes de valeur mondiales », l’American Council of Companies in Africa a annoncé, sur sa page officielle, que 7 dirigeants africains ont confirmé leur présence, à savoir : le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi (hôte du sommet), le président du Zimbabwe, Hakainde Hichilema, le président de Mozambique, Hage Geingob, le président de la Namibie, Hake Kenkop, le président de la Zambie, Emerson Mnangagwa, le premier ministre du Lesotho, Samuel Matekani, plus de 1 000 participants des secteurs public et privé des États-Unis et d’Afrique assistent au sommet, notamment des chefs d’État africains, des secrétaires américains et africains, des hauts fonctionnaires, des dirigeants du secteur privé, des entrepreneurs et des investisseurs internationaux. Cette édition de la conférence est décrite comme la plus importante sur les affaires et l’investissement sur le continent.
Cela survient après que l’administration Biden a reçu à la mi-décembre dernier, un sommet africain à Washington auquel ont participé 47 dirigeants du continent, où la Maison Blanche a annoncé, dans un communiqué, l’octroi de 4 milliards de dollars d’ici 2025, pour recruter et former des travailleurs de la santé. en Afrique après la pandémie de Corona, dans le cadre d’un ensemble d’aides annoncées à la veille du sommet, estimées à 55 milliards de dollars.