Economie

La lutte des généraux attise les flammes des feux de forêts en Algérie

Les incendies de forêt dévastateurs en Algérie, causés par les luttes intestines au sein du pouvoir, ont engendré une crise majeure dans le régime des généraux. Ces derniers jours, le gouvernement de Tebboune a été synonyme de revers diplomatiques, tandis que les protestations populaires n’ont pas cessé depuis des mois. Les généraux avaient cru qu’une pause prolongée calmerait le peuple algérien après les correctifs qu’ils avaient apportés en 2019. Cependant, l’étincelle d’une révolution émerge ces jours-ci à travers les manifestations qui balayent de nombreuses villes algériennes, suite au rejet des hausses scandaleuses de prix qui ont affecté les moyens de subsistance du peuple algérien.

Bien que les revendications semblent être d’ordre social, il est possible qu’elles se transforment en revendications politiques, car de plus en plus de personnes croient que l’état de sous-développement dont souffre l’Algérie est causé par un régime militaire corrompu, pratiques proches de l’esclavage.

Les manifestations populaires qui ont balayé les rues algériennes pour protester contre le coût exorbitant des denrées alimentaires et des produits de première nécessité tels que le lait, le pétrole et certains services, ont pris le régime algérien par surprise. De nombreuses villes ont connu des manifestations massives et simultanées, où les manifestants accusent le gouvernement de ne pas être en mesure de faire face aux difficultés rencontrées par le peuple. Les Algériens sont laissés seuls face à un effondrement catastrophique du pouvoir d’achat, avec une inflation avoisinant les dix pour cent dans une société déjà matériellement fragile. Le chômage touche des millions d’Algériens, et même ceux qui ont un emploi stable, leurs salaires ne peuvent plus suivre les prix scandaleux qui sévissent dans le pays.

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Le gouvernement demeure impuissant à apporter une aide concrète en raison de la corruption généralisée. L’Algérie dépend en grande partie des importations pour ses besoins alimentaires, en particulier pour les céréales, provenant principalement d’Europe de l’Est, notamment de Russie et d’Ukraine. Cette dépendance renforce encore les problèmes économiques auxquels le pays est confronté, mettant ainsi en lumière les lacunes du système et suscitant la colère croissante de la population.

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