Pour le cinquième mois consécutif, des dizaines de milliers d’employés du gouvernement soudanais n’ont pas reçu leur salaire en raison du déclenchement de la guerre entre l’armée et les Forces de soutien rapide à la mi-avril, des combats qui ont commencé dans la capitale, Khartoum, et se sont propagés à un certain nombre d’États du Darfour et du Kordofan, à l’ouest du pays.
Avec chaque jour qui passe, à la lumière des affrontements incessants, la situation économique et humanitaire se complique, notamment avec la destruction massive des infrastructures du pays, des institutions centrales et du principal aéroport, en plus des centaines de sièges gouvernementaux qui ont été transformés dans des casernes militaires, sans aucun signe de solutions imminentes, au milieu de toutes ces situations difficiles, les manifestations du gouvernement sont complètement absentes après que les chefs de l’armée au pouvoir se sont tournés vers l’attention aux batailles et à la victoire sur le terrain, loin de calculer le coût pour des millions de civils incapables de faire face au complexités créées par la guerre, auxquelles s’ajoutent le manque de produits de base, l’arrêt des applications bancaires et le manque de liquidités.Et le coût élevé, qui s’est étendu aux services disponibles, et les milliers de personnes qui ont tenté de fuir les combats ont souffert d’une multiplication par près de 3 des billets de voyage.
Selon la dernière annonce du Bureau central des statistiques, le taux d’inflation pour le mois de février a diminué à 63,3%, contre 83% pour le mois de janvier précédent, ce que les observateurs ont considéré comme un bon indicateur après que le taux d’inflation annuel a dépassé 400% en juin. 2021, cependant, depuis le déclenchement de la guerre, le gouvernement n’a pas été en mesure d’annoncer le niveau de l’inflation, s’attendant à ce qu’il augmente de manière significative à la lumière de la forte augmentation des prix, et le ministre des Finances Jibril Ibrahim a déclaré dans des déclarations en février dernier que le Le gouvernement cherche à réduire l’inflation pour atteindre 25 % d’ici la fin de l’année.