Un rapport publié par Know Be 4 – une plateforme mondiale de formation à la sensibilisation à la sécurité – confirme que la fraude financière est le type de fraude en ligne le plus répandu en Afrique.
Le rapport souligne que les fraudeurs sur le Web utilisent le courrier électronique, les réseaux sociaux, les applications de messagerie instantanée, les faux sites Web et les publicités malveillantes pour établir un contact avec leurs victimes.
Le rapport, publié le 11 septembre et intitulé « Africa Online Fraud Report 2023 », s’appuie sur une enquête menée en juin 2023 auprès d’un échantillon de 800 personnes de plus de 18 ans dans huit pays africains (Maroc et Afrique du Sud). , Botswana, Nigéria, Ghana, Égypte et Maurice), cette enquête montre que près de 40 % des personnes interrogées déclarent avoir été au moins une fois tombées dans le piège d’escroqueries en ligne de toutes sortes, parmi ces victimes, 48% des personnes déclarent avoir déjà été victimes de fraude financière, les autres escroqueries en ligne les plus courantes sont les faux investissements (30 %), les crypto-monnaies et les jetons non fongibles (29 %), le vol d’identité de marque (28 %), le vol d’informations (24 %), les achats en ligne (21 %) et le faux emploi. offres (21%), les escroqueries moins courantes incluent l’usurpation d’identité d’un membre de la famille ou d’un ami, l’usurpation d’identité avec les forces de l’ordre, la fraude aux vacances, la sextorsion et la fraude à la loterie, les publicités malveillantes, les appels téléphoniques réguliers, les faux sites Web et les messages texte font partie des moyens utilisés par les fraudeurs du Web pour manipuler leurs victimes.
Le rapport révèle également que les fraudeurs utilisent souvent des techniques d’ingénierie sociale pour créer un climat de confiance avec leurs victimes, notamment en faisant passer de faux sites Web pour de vrais, en envoyant des messages évocateurs, en utilisant des profils de réseaux sociaux qui semblent authentiques et en évitant les erreurs d’orthographe ou de grammaire, le rapport souligne également que l’impact psychologique des escroqueries en ligne est souvent supérieur au montant d’argent perdu. Plus de la moitié des victimes (51 %) ont décrit cet impact psychologique comme important ou très important, et 19 % comme assez important.