Le Kenya a augmenté aujourd’hui, vendredi 15 septembre, les prix du carburant à un niveau sans précédent après que les régulateurs du secteur de l’énergie ont reconsidéré le coût de l’essence, ce qui alourdit le fardeau des difficultés économiques pour les citoyens, le nouveau prix de vente d’un litre d’essence, en vigueur depuis vendredi, est supérieur à 200 shillings kenyans (environ 1,4 dollar), les Kenyans sont confrontés à des conditions économiques et de vie difficiles en raison de la hausse des prix de nombreux produits de base, de l’imposition d’un nouveau paquet de taxes et de la baisse de la valeur de la monnaie locale.
Dans le cadre du nouveau système de prix, en vigueur jusqu’au 14 octobre, le prix d’un litre d’essence dans la capitale, Nairobi, a augmenté d’environ 17 shillings pour atteindre 211,64 shillings (1,44 $), tandis que le prix du diesel a atteint 200,99 shillings le litre. et le prix du kérosène a enregistré 202,61 shillings le litre, le ministre kenyan de l’Energie, Davis, a attribué une partie de cette augmentation à la réduction de la production pétrolière au début du mois par les principaux producteurs d’Arabie Saoudite et de Russie, ce qui a conduit les prix mondiaux du brut à leurs plus hauts niveaux en 10 mois, il a déclaré à la commission de l’énergie du Parlement : « Nous ne pouvons pas faire grand-chose. Le fardeau est certainement lourd, et ce ne sera pas facile », l’augmentation des prix des carburants s’inscrit dans la lignée des exigences du Fonds monétaire international et du doublement de la taxe sur la valeur ajoutée sur les produits pétroliers, selon une loi financière qui n’a pas eu beaucoup de succès lors de son approbation en juin.
La législation prévoit plusieurs nouvelles taxes que le gouvernement kenyan estime nécessaires pour améliorer le système financier et réduire la dette, en novembre, la justice kenyane devrait examiner le recours déposé contre la nouvelle loi financière, selon les médias, le gouvernement kenyan envisage d’imposer davantage de taxes et de frais aux agriculteurs, aux propriétaires de voitures et autres, selon un examen de la stratégie du trésor public s’étendant jusqu’en 2026/2027.