Economie

L’Egypte élimine un obstacle et en affronte un autre pour pouvoir prêter au FMI

Le Fonds monétaire international a rapporté que les autorités égyptiennes étaient devenues plus sérieuses dans la mise en œuvre de la vente des actifs de l’État après un certain nombre d’accords très médiatisés, facilitant ainsi la mise en œuvre d’un programme de prêt de 3 milliards de dollars du fondsn, selon un rapport publié par le site américain Bloomberg, le fonds se concentre désormais sur la manière dont l’Égypte gère sa monnaie, ainsi que sur plus de clarté concernant les dépenses publiques, qui incluent de grands projets, afin d’éliminer les obstacles au lancement du programme de prêts.

Avec les élections prévues du 10 au 12 décembre, il est peu probable que le Caire dévaluera la livre sterling, ce qui réduirait les chances de parvenir à un accord avec le Fonds avant la fin de l’année, l’enjeu est l’accord, extrêmement important pour restaurer la confiance des investisseurs dans une économie de 470 milliards de dollars, toujours coincée dans une crise des devises près d’un an après que le FMI et l’Égypte soient parvenus à un accord, le rapport indique que le rythme du programme du FMI semble être un indicateur de la capacité de l’Égypte à sortir de ses pires crises depuis des années. L’examen débloquerait environ 700 millions de dollars en tranches de prêts différés, permettrait l’accès à un financement flexible d’une valeur de 1,3 milliard de dollars et pourrait stimuler d’importants investissements dans le Golfe.

Le Fonds et l’Égypte – le deuxième emprunteur du Fonds monétaire international après l’Argentine – souhaitent poursuivre le dialogue pour envoyer un signal positif au marché. Même si les responsables égyptiens ont déclaré à Bloomberg qu’ils étaient convaincus que des progrès pourraient être réalisés dans la révision du programme de prêt du Fonds pour l’Égypte cette année, ils n’ont pas précisé si la livre sterling serait autorisée à flotter, avec une inflation déjà à un niveau record, il est peu probable que l’Égypte dévaluer sa monnaie avant les élections présidentielles de décembre prochain.

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