La Banque africaine de développement a annoncé qu’elle coopère actuellement avec le Secrétariat de la Communauté d’Afrique de l’Est et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement pour lancer un projet de développement des capacités visant à promouvoir le commerce en Afrique de l’Est, le projet de renforcement de la porte commerciale de l’Afrique de l’Est, d’un montant de 1,56 million de dollars, soutiendra les solutions commerciales numériques visant à réduire les barrières commerciales et à permettre à la Communauté d’Afrique de l’Est de remplir ses obligations au titre de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges. Il s’attaquera au manque de capacités en matière de systèmes d’information commerciale et de TIC, à l’insuffisance des informations sur les marchés, à la mauvaise connectivité Internet et à la transparence du commerce et des investissements.
Le projet de renforcement des passerelles commerciales multi-pays, d’une durée de deux ans, financé par le Centre de coopération multilatérale pour le financement du développement, a été lancé lors de la table ronde des donateurs de la Communauté d’Afrique de l’Est qui s’est tenue à Arusha, en Tanzanie, le 6 octobre, Rachel Nsubuga, responsable de la facilitation des échanges à la Banque africaine de développement, a expliqué que les programmes de facilitation des échanges proposés par la Banque sont conçus pour réduire les obstacles au commerce international et faciliter le commerce intra-régional et externe. Elle a déclaré : « Ce projet complétera les autres programmes de la Banque africaine de développement dans la région en fournissant des solutions et des données commerciales numériques pour soutenir le climat d’investissement et les travaux de modernisation des douanes», le projet s’inscrit dans la priorité stratégique de la Banque africaine de développement d’intégrer l’Afrique et dans les priorités de son document stratégique d’intégration régionale (2023-2027).
Il bénéficiera de partenariats pour améliorer et intégrer les systèmes numériques de facilitation des informations commerciales et moderniser les douanes existantes pour échanger des informations sur les marchés à l’intérieur et à l’extérieur de la région.
