Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Royaume d’Arabie saoudite et l’Afrique, le Fonds saoudien pour le développement (SFD) et l’Africa Finance Corporation (AFC), le fournisseur de solutions d’infrastructure du continent, ont annoncé la signature d’un protocole d’accord (MoU) pour financer conjointement des projets d’infrastructures durables et impactants à travers l’Afrique, le protocole d’accord, signé dans l’après-midi de la Conférence économique saoudo-arabe-africaine à Riyad, Royaume d’Arabie saoudite (Arabie Saoudite), signale l’intention de l’AFC et du SFD de se coordonner pour identifier, développer et cofinancer des projets d’infrastructure et de développement à travers le continent.
La collaboration rassemble deux des principales entités à l’origine de financements innovants visant à combler le déficit d’infrastructures critiques de l’Afrique. Conformément à sa mission de promotion du développement durable à l’échelle mondiale, le SFD a financé plus de 800 projets de développement d’une valeur de 20 milliards de dollars américains dans plus de 100 pays à travers le monde. Rien qu’en Afrique, le SFD a financé plus de 400 projets dans 46 pays pour une valeur de 10,7 milliards de dollars américains, représentant 57 % de son financement dans les pays en développement du monde entier, et soutenant des secteurs tels que l’agriculture, l’énergie, l’industrie, les transports et les infrastructures sociales.
L’approche axée sur les solutions de l’AFC a produit un historique d’investissement de 12,7 milliards de dollars américains dans des projets dans 36 pays africains qui combinent un impact à grande échelle avec des rendements supérieurs ajustés au risque. La communauté des pays membres souverains de l’AFC s’est désormais étendue pour couvrir les trois quarts des pays africains. Bénéficiant de la troisième notation de crédit la plus élevée du continent, A3 (Moody’s), l’AFC et ses partenaires sont le plus grand investisseur et développeur dans de nombreux projets emblématiques du continent dans les secteurs des ports, de la logistique, des industries, des zones économiques spéciales et des énergies renouvelables.
