Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine ont souligné le besoin urgent pour les États membres de lancer des activités commerciales, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). La décision a été adoptée lors d’une réunion virtuelle de la 13eme session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union sur la ZLECAf, tenue le samedi 5 décembre 2020, sous la présidence de S.E. M. Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud et Président de l’Union africaine (UA). Le sommet a lieu quatre semaines seulement avant le début des négociations de la ZLECAf le 1er janvier 2021, afin d’envisager l’adoption des instruments juridiques qui faciliteront son fonctionnement.
Accueillant tous les participants à la 13eme session extraordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, le Président Ramaphosa a déclaré: «Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère dans le progrès de notre continent.
Le moment pour lequel nous avons tous travaillé avec minutie est enfin arrivé… Nous sommes tous remplis d’un grand sentiment de fierté quant au chemin parcouru pour atteindre ce moment ».
Le Président de l’UA a en outre rappelé le cheminement collectif entrepris il y a plus de quatre décennies, avec l’adoption de la Stratégie de Monrovia en 1979, suivie du Plan d’action de Lagos en 1980, du Traité d’Abuja en 1991 et des décisions et déclarations ultérieures adoptées lors des sommets précédents. relative au développement économique et à l’intégration du continent africain. «Et maintenant, nous sommes sur le point d’assister à la réalisation de l’un des projets phares de l’Agenda 2063.» A déclaré le Président de l’Union, avec beaucoup de soulagement.
«Tout au long de ce processus, nous sommes restés unis, 55 États membres souverains de l’UA se ralliant, malgré différents niveaux de développement économique et diverses priorités stratégiques. Le début des négociations dans le cadre de la ZLECAf le 1er janvier 2021 est l’une des étapes les plus importantes du projet d’intégration continentale ». A noté le Président de l’UA. Il a souligné que cela allait être l’affirmation la plus claire que l’Afrique est déterminée à prendre en charge son propre destin, et que son succès et son développement sont fondamentalement liés à l’exploitation du potentiel et des énergies de ses citoyens.