L’AGRA et le Global Green Growth Institute (GGGI) ont signé un protocole d’accord (MOU) pour développer les systèmes agricoles et alimentaires à travers l’Afrique. Le protocole d’accord vise à favoriser la coopération pour le développement et la mise en œuvre de programmes de recherche et de développement visant à améliorer le bien-être des agriculteurs en Afrique. Il débutera avec au moins quatre pays pour la première année, pour atteindre 15 pays ciblés à travers le continent, l’accord a été signé par la présidente de l’AGRA, le Dr Agnes Kalibata, et M. Mahamadou Tounkara, directeur régional du GGGI, pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, en marge de la COP28 qui vient de s’achever à Dubaï.
Commentant le protocole d’accord, le Dr Kalibata a déclaré qu’il s’agissait de l’un des moments forts de la réunion tenue à Dubaï, où elle a siégé au comité consultatif du président de la COP28, « Nous sommes ravis de ce partenariat qui ancrera nos efforts pour transformer et améliorer la vie des agriculteurs africains. Cette coopération catalysera des améliorations rapides des systèmes alimentaires ainsi que le renforcement de l’agriculture durable sur le continent », a déclaré le Dr Kalibata, dans le cadre du protocole d’accord, les parties mobiliseront conjointement des fonds pour l’assistance technique aux États membres et partenaires afin de les aider à transformer leurs plans de sécurité alimentaire en solutions vertes bancables susceptibles d’attirer les investisseurs, les deux institutions développeront également des instruments financiers innovants tels que des obligations vertes et des sukuk verts pour réduire les risques et encourager les investissements au Moyen-Orient et en Afrique, ainsi que pour soutenir les pays vers la résilience climatique et de faibles émissions. Le protocole d’accord favorisera également des solutions technologiques agricoles intelligentes face au climat et promouvra l’agriculture verte dans les pays sélectionnés.
« Nous devons déployer des efforts collaboratifs pour résoudre les problèmes urgents de sécurité alimentaire, de crise climatique et de vulnérabilité des moyens de subsistance en milieu rural. Nous pensons qu’en aidant les agriculteurs à appliquer des solutions technologiques intelligentes face au climat dans leurs fermes et à les faire évoluer vers une agriculture verte, c’est une étape essentielle pour les aider à accroître la productivité agricole, la sécurité alimentaire et à réduire les émissions nocives », a déclaré M. Tounkara.