Africa50 et AMEA Power co-développeront et investiront dans de grands projets de centrales solaires dans 5 pays africains – le Sénégal, la Tunisie, le BurkinaFaso, le Togo et le Tchad – pour soutenir les objectifs de transition énergétique du continent. Les deux organisations ont signé un protocole d’accord lors de la COP28 à Dubaï, la plateforme Africa50 financera davantage la production d’énergie solaire en Afrique. Elle le fera avec l’aide d’Amea Power, un producteur indépendant d’électricité (IPP) basé à Dubaï, aux Émirats arabes unis (EAU). Les deux entreprises se sont récemment engagées, en marge de la COP28, à co-développer des centrales solaires photovoltaïques dans au moins cinq pays africains.
Les deux partenaires co-investiront au Sénégal, en Tunisie, au Burkina Faso, au Togo et au Tchad, « pour soutenir les objectifs de transition énergétique du continent », selon Africa50. La société d’investissement dans les infrastructures fondée par la Banque africaine de développement (BAD) et les gouvernements africains investit massivement dans le secteur énergétique africain, outre les pays couverts par le partenariat avec Africa50, Amea négocie des concessions au Gabon, en République démocratique du Congo (RDC), à Djibouti, en Égypte, au Maroc, en Ouganda et en Afrique du Sud.
Africa50 est une plateforme d’investissement dans les infrastructures qui contribue à la croissance de l’Afrique en développant et en investissant dans des projets bancables, en catalysant les capitaux du secteur public et en mobilisant des financements du secteur privé, avec des rendements et un impact financiers différenciés. Africa50 compte actuellement 33 actionnaires, composés de 30 pays africains, de la Banque africaine de développement, de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de Bank Al-Maghrib.