Lorsqu’il est question du changement climatique et de l’Afrique, le discours habituel tourne autour du continent et de la vulnérabilité croissante de ses sociétés aux impacts négatifs du changement climatique, cependant, une table ronde organisée en marge de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï a fourni une autre perspective sur la « promotion de l’économie circulaire pour la résilience climatique en Afrique ». Lors de l’événement, co-organisé par la Banque africaine de développement, le Fonds africain pour l’économie circulaire, le Programme des Nations Unies pour l’environnement et l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (lien externe), un consensus s’est dégagé parmi les différentes parties prenantes sur le fait que l’Afrique peut être un centre de développement une opportunité pour lutter contre le changement climatique.
En adoptant le concept d’économie circulaire, ont noté les participants, les pays africains peuvent réduire leur dépendance à l’égard de ressources limitées, diversifier leurs économies et créer de nouvelles opportunités d’emploi. À terme, cela leur permettra de mieux résister aux chocs liés au climat, la capacité de l’Afrique à exploiter les avantages économiques, sociaux et environnementaux du recyclage revêt une grande importance, non seulement pour le continent mais aussi pour ses partenaires. La Finlande, par exemple, est devenue un éminent défenseur de la circularité en Afrique, en tant que l’un des premiers contributeurs au Fonds africain pour l’économie circulaire, aux côtés du Fonds nordique de développement. Le pays a également fait un pas de pionnier en 2016 en devenant le premier pays à élaborer une feuille de route nationale globale pour l’économie circulaire, la présence de Tuula Jjoula, ambassadrice de Finlande aux Émirats arabes unis, à cet événement parallèle est le reflet naturel de l’engagement de la Finlande à promouvoir le recyclage en Afrique. Dans son discours d’ouverture, elle a déclaré que le modèle d’économie circulaire pourrait conduire à un découplage entre la croissance économique et la consommation de ressources. Elle a également souligné le renforcement des chaînes de valeur régionales comme approche pratique pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.