Le chef du Conseil national pour la défense de la patrie au Nigeria, le général Abdurrahmane Chani, a autorisé l’établissement d’une monnaie unifiée avec le Burkina Faso et le Mali – les pays de l’Alliance du Sahel – soulignant que ces pays ne sont plus une vache à lait. pour la France, ses déclarations ont été citées par l’Agence France-Presse : « La monnaie est un signe de souveraineté du Niger, le Burkina Faso et le Mali sont engagés dans le processus de restauration de la pleine souveraineté… Il ne fait plus de doute que nos pays sont la vache à lait de la France.
En septembre, les dirigeants du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé une charte pour créer une alliance des pays du Sahel afin de « créer une structure de défense collective » contre toute atteinte à la souveraineté ou à l’intégrité territoriale d’une ou plusieurs des parties à l’accord. La charte « Liptako-Jorma » des pays du Sahel, signée par le Mali, le Burkina, le Faso et le Niger, serait considérée comme une agression contre les autres parties et nécessiterait l’assistance de toutes les parties, y compris le recours à la force militaire, le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Selon les représentants de ces pays, la CEDEAO est devenue une menace pour les États membres et il a également été constaté que le bloc régional a imposé des « sanctions illégales, illicites, inhumaines et irresponsables » contre ces pays.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé qu’elle n’avait pas reçu de notifications officielles concernant le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso du groupe, en réponse à une déclaration commune publiée par les trois pays annonçant leur retrait du groupe, la CEDEAO a déclaré qu’elle était déterminée à trouver une solution négociée.