Marie-Laure Akin Olugbade, vice-présidente de la Banque africaine de développement chargée du développement régional, de l’intégration et de la prestation de services, a conclu une visite de trois jours au Soudan du Sud, Akin Olugbade a rencontré de hauts responsables gouvernementaux, dont le premier vice-président Riek Machar, les ministres des Finances et de la Planification nationale, de l’Intérieur, des Affaires humanitaires et de la gestion des catastrophes, de la Jeunesse et des Sports, ainsi que de hauts fonctionnaires des ministères de l’Agriculture et des Forêts, et ressources en eau et irrigation. Elle a également rencontré le gouverneur de la Banque centrale du Soudan du Sud.
Leurs discussions ont porté sur le renforcement de la coopération sur les priorités stratégiques du gouvernement et sur la réponse aux besoins de développement du Soudan du Sud. Le Dr Machar a remercié la Banque pour le partenariat solide en cours et a appelé à davantage de soutien dans des domaines prioritaires clés tels que l’agriculture, l’énergie, les routes, l’eau et l’assainissement, le vice-président a félicité le gouvernement du Soudan du Sud pour l’excellente performance de son portefeuille et a réaffirmé l’engagement de la Banque à accroître la production et la productivité agricoles afin de renforcer la sécurité alimentaire. Elle s’est engagée à augmenter de soixante pour cent le financement de la Banque en faveur du pays en 2024, en réponse aux besoins humanitaires et de développement importants. Elle a noté : « La banque a alloué 46,7 millions de dollars pour soutenir le développement de la chaîne de valeur agricole, en particulier le riz, le sésame, le sorgho et le poisson ». Elle a félicité le Soudan du Sud pour avoir été l’un des premiers pays à mettre en œuvre le programme de Charte d’épargne alimentaire et agricole, après le sommet de Dakar II tenu en janvier 2023.
La mission a également recherché des voies supplémentaires pour une coopération étroite avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin de renforcer le soutien aux personnes déplacées de force dans le contexte de conflits croissants en Afrique, y compris dans la région.