Les finances et les économistes ont averti que le gouvernement kenyan est sur le point de dépasser les limites d’emprunt établies de 9 billions de shillings kényans (équivalant à environ 80 milliards de dollars) d’ici début 2022, s’il continue à effectuer au même rythme d’emprunt, il va soutenir son budget et financer ses ambitieux projets d’immobilisations.
L’IBPK a déclaré – dans un communiqué – que l’émergence et la propagation de l’épidémie de Covid-19 aggraveraient l’instabilité financière du pays, ce qui signifie que le gouvernement ne sera pas en mesure d’atteindre ses recettes ciblées pour financer un déficit budgétaire de 841 milliards de shillings kényans pendant le budget financier actuel qui C’est 3 billions de shillings.
Le directeur du bureau du Kenya au sein de l’International Budget Partnership, le Dr Ibrahim Rojo, a révélé que le principal problème auquel le Kenya est confronté est que le résultat de ses revenus ne sera pas atteint comme prévu et estimé dans la «déclaration de politique budgétaire 2020» en raison de l’éclosion de la pandémie «Covid-19», mais les dépenses ont également continué leur rythme. Si tout se passe normalement.
Rojo a ajouté: «Si nous procédons au même rythme, dépasser le plafond de la dette devient bientôt une possibilité, car l’État vit de prêts mais en même temps il poursuit ses projets ambitieux.» Il a souligné qu’au premier trimestre du monde fiscal 2020/2021, la Kenya Revenue Authority a enregistré Un déficit de recettes fiscales de 15% par rapport à ce qui était prévu, enregistrant 317 milliards de shillings, sous le poids des répercussions de l’épidémie de Corona et de ses effets négatifs sur l’économie.
Les rapports financiers ont révélé que le gouvernement kenyan a emprunté en moyenne 2,62 milliards de shillings kényans (équivalant à 23 millions de dollars américains) par jour pendant quatre mois au cours de l’année en cours avec l’intensification de son appétit d’emprunter pour financer des projets d’immobilisations pendant la pandémie de Corona.