Le ministère des Finances du Ghana a déclaré dans un document que le projet de loi sur la lutte contre la déviance sexuelle pourrait entraîner une perte de 3,8 milliards de dollars de financement de la Banque mondiale au cours des cinq à six prochaines années s’il devenait loi, le document, daté de mars, résume les discussions entre le ministre des Finances, le gouverneur de la Banque centrale, le chef du service des impôts et d’autres hauts responsables, et contient des recommandations pour le président.
Dans le document interne, le ministère des Finances a déclaré que le Ghana pourrait probablement perdre 3,8 milliards de dollars de financement de la Banque mondiale au cours des cinq à six prochaines années, ce qui aurait un impact négatif sur les réserves de change et la stabilité du taux de change. Il a ajouté que la perte de financement de la Banque mondiale entraînerait à son tour la « sortie » du programme du Fonds monétaire international (FMI), ce qui aurait un effet négatif sur le marché et pourrait affecter la stabilité du taux de change. Le document indique : « La sortie du programme du FMI aurait des conséquences graves sur le processus de restructuration de la dette et la capacité du Ghana à supporter sa dette à long terme ». Il recommande également de « traiter avec les pays conservateurs, y compris les pays arabes et la Chine », pour garantir un financement supplémentaire afin de combler d’éventuels déficits de financement, le Fonds monétaire international a fait référence à sa déclaration dans laquelle il a déclaré qu’il ne pouvait pas donner son avis sur les conséquences d’un projet de loi qui n’a pas encore été signé pour devenir loi. Le FMI a également souligné que ses politiques internes interdisent la discrimination fondée sur des caractéristiques personnelles. Selon Bloomberg, le FMI a déclaré dans un communiqué qu’il surveillait les développements au Ghana, ajoutant que « la diversité et l’inclusion sont des valeurs que le FMI adopte ».
