Dans un revers marquant pour le régime algérien, le Président nigérian Bola Tinubu a décliné l’invitation qui lui avait été lancée pour participer au septième sommet du forum des pays exportateurs de gaz. Cette invitation visait à impliquer le Nigeria dans un projet gazier entre l’Algérie et le Nigeria. Cette absence significative, conjuguée à celle de la Fédération de Russie, principal exportateur mondial de gaz, reflète implicitement le mépris envers le président Tebboune et souligne la disparité entre un pays développé et civilisé et un pays encore aux prises avec des conflits régionaux.
De manière étonnante, le sommet algérien a accueilli des dirigeants de pays dépourvus de réserves de gaz sur leur territoire, tels que la Tunisie, le Tchad et le Mozambique. Leur présence semble davantage destinée à occuper des sièges vides qu’à contribuer réellement aux discussions. Parallèlement, des pays majeurs dans le domaine des exportations gazières, tels que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Nigeria, la Russie et les États-Unis, ont décliné l’invitation, refusant d’interagir avec le président Tebboune, perçu comme un dirigeant militaire, et considérant l’Algérie comme une simple province française, une arrière-cour utilisée pour des desseins expansionnistes et subversifs de mouvements séparatistes.
Le président Tebboune misait sur la présence du président nigérian pour relancer un projet de gazoduc perturbé par la bande de généraux au pouvoir. L’absence du Nigeria, l’un des principaux exportateurs mondiaux de gaz, est interprétée comme un camouflet pour le régime algérien, qui espérait renforcer son influence et contrecarrer un autre projet de gazoduc. Cet échec s’ajoute à une série de revers pour le régime d’El-Mouradia, illustrant son incapacité à réussir dans les sommets diplomatiques.