À la lumière de la fluctuation du financement chinois pour les projets d’infrastructure sur le continent africain et du déclin du rôle européen, les investissements du Qatar sur le continent africain ont augmenté et se sont considérablement développés ces dernières années, associés à des démarches diplomatiques, des alliances et des accords internationaux, pour étendre les investissements au-delà de l’Afrique du Nord et de la Corne de l’Afrique à toutes les régions du continent.
L’approche qatarienne de l’investissement sur le continent africain s’inscrit dans le cadre de la stratégie du pays en matière de diversité économique, géographique et culturelle, visant à renforcer sa présence économique et à acquérir une position de premier plan sur la carte mondiale de l’investissement aux niveaux régional et international, son expérience accumulée dans l’environnement des affaires, ses relations solides avec les grands marchés et les grandes entreprises, et sa réputation diplomatique et sportive ont joué un rôle majeur dans l’accès sans réserve du Qatar au continent africain et l’ouverture des portes de l’Afrique aux investisseurs qataris, malgré la concurrence entre les grandes puissances (États-Unis, Chine, Russie et Europe) pour investir en Afrique, l’analyste économique Dr Abdullah Al-Khater estime que la tendance qatarienne à l’investissement sur le continent africain est due au fait que l’Afrique a des marchés diversifiés et d’énormes ressources, et qu’une grande partie des projets de la région sont encore vierges, alors que de gros investissements peuvent être obtenus à des prix préférentiels.
Al-Khater a déclaré à Al Jazeera que le Qatar Investment Authority (QIA) (fonds souverain) a des investissements en Europe, en Amérique et en Asie, et se concentre désormais sur les investissements en Afrique dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, de l’immobilier et de divers domaines, dans le but de parvenir à une diversité économique, géographique et culturelle, il ajoute que le Qatar a un surplus d’énergie, et qu’il peut être un partenaire dans des projets dans ce domaine sur le continent africain, que ce soit pour l’exploration ou pour fournir de l’énergie s’il y a un besoin, donc le Qatar est en mesure de jouer le rôle de fournisseur d’énergie propre.
