Economie

L’AfD et ses partenaires œuvrent à l’amélioration de la sécurité alimentaire au Sahel

La Banque africaine de développement et le comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans la région du Sahel ont lancé la deuxième phase du programme de renforcement de la résilience face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région du Sahel, la cérémonie, qui s’est tenue à Ouagadougou, a été présidée par Amadou Decaux, Ministre délégué à l’elevage du Burkina Faso, en présence d’Abdoulaye Mahamadou, Secrétaire Exécutif de la Commission Mixte, Daniel ndoy, responsable du Bureau pays de la Banque Africaine de Développement au Burkina Faso, et des représentants de diverses organisations régionales.
Dans son discours de lancement du programme, Amadou dikou a félicité la Banque africaine de développement pour son engagement en faveur de la résilience en Afrique à travers ses initiatives de coopération. “Le programme incarne notre engagement à adopter une approche globale et intégrée pour gérer les différents défis auxquels nos pays sont confrontés; il est en ligne avec les politiques stratégiques nationales et régionales adoptées pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle”, a-t-il souligné, d’un coût d’environ 205 millions d’euros, la première phase du programme a été mise en œuvre de 2014 à 2022 dans sept pays, à savoir le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, coordonnée par la Commission mixte. Cette étape a permis, entre autres, l’achèvement du développement et de la structuration des infrastructures, notamment la construction de 235 structures d’embouteillage d’eau et l’aménagement de 5 500 hectares de zones irriguées. En outre, 12 mille hectares de terres agricoles dégradées ont été restaurés.
Sur la base des résultats et des enseignements tirés de la première phase, le programme sera mis en œuvre au cours de la période 2023-2027 dans dix pays, à savoir le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo, toujours sous la Coordination du Comité Permanent Mixte, sur un coût total d’environ 335,04 millions de dollars, le Groupe de la Banque africaine de développement, par l’intermédiaire du Fonds africain de développement, apporte une contribution financière de 255,28 millions de dollars pour la mise en œuvre de cette phase du projet.

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