Le président du Groupe de la Banque Africaine de Développement, Akinwumi Adesina, a déclaré lors d’un séminaire de presse lundi dans la capitale kenyane Nairobi à l’occasion des assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement pour l’année 2024, qui doit s’ouvrir officiellement demain mercredi sous le thème « la transformation de l’Afrique, le Groupe de la Banque Africaine de développement et la réforme de la structure financière mondiale ».
Il a souligné la nécessité de placer l’industrie manufacturière au cœur de la transformation économique de l’Afrique, soulignant son importance, en particulier celles orientées vers l’exportation, considérant que la transformation de l’Afrique devrait dépendre de la Zone de Libre-Échange Continentale africaine. Il a souligné l’importance de développer des politiques industrielles pour développer une industrie transformatrice qui permette au continent de se spécialiser dans les chaînes de valeur où il bénéficie d’un avantage comparatif, que ce soit pour les marchés nationaux, régionaux ou mondiaux. Il a souligné les différentes qualifications de l’Afrique, y compris l’aspect démographique, où le continent a une population jeune, ce qui est un élément important pour promouvoir l’innovation, l’entrepreneuriat et la croissance économique, ainsi que les énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire, considérant que l’Afrique sera à l’avant-garde en termes de possibilité d’exploiter la puissance de ces énergies.
Selon M. Adesina, « les infrastructures jouent également un rôle clé dans la transformation réussie du continent africain. Il a souligné que la Banque africaine de développement est la plus grande institution financière qui finance les infrastructures sur le continent, car pendant environ neuf ans, la banque a investi près de 50 milliards de dollars dans les infrastructures des chemins de fer aux ports et aéroports, en passant par les infrastructures numériques et les couloirs de transport, l’eau et l’assainissement et autres, en ce qui concerne le changement climatique, « Adesina » a expliqué que le continent perd de sept à quinze milliards de dollars par an à cause de ce phénomène, alors qu’il n’est responsable que de 3% à 4% des émissions, soulignant que si la situation ne change pas, ce chiffre atteindra environ 40 milliards de dollars par an à l’horizon 2030.
Le président de la BAD souligne l’importance de l’industrie manufacturière dans la transformation économique du continent
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