Malgré le conte de fées selon lequel l’Algérie nage dans le pétrole et le gaz, les Algériens sont laissés en proie à la misère et à la famine. Pendant ce temps, nos seigneurs tout-puissants, les généraux, s’amusent à dominer le peuple, à piétiner sa dignité et à lui servir une bonne dose d’amertume et de douleur. Si jamais un malheureux osait émettre la moindre critique envers ces généraux, hop ! On lui colle aussitôt l’étiquette de « traître à la patrie » ou « agent séparatiste » et hop ! Direction la case prison, sans passer par la case justice, bien sûr…
Quant à nos richesses et nos biens, mystère et boule de gaz ! On ne sait pas trop où ils s’évaporent. Pas d’écoles dignes de ce nom, pas d’hôpitaux fonctionnels, pas une seule usine qui fabrique quelque chose d’utile pour le pays et ses habitants. Et le bouquet final ? Notre cher Président Tebboune, tel un mendiant professionnel, tend la sébile aux pays du Golfe, priant pour des hôpitaux et des routes. Et pendant ce temps, il se pavane en clamant à qui veut l’entendre que l’Algérie est une puissance incontournable !
Après avoir quémandé la culture du lait à l’émir du Qatar (oui, vous avez bien entendu, la culture du lait !), le voilà qui s’attaque au blé. C’est ainsi que le Qatar envoie un gigantesque bateau rempli de blé pour apaiser les râles de ventres affamés en Algérie. Mais la cerise sur le gâteau, mesdames et messieurs, c’est ce projet d’hôpital germano-algéro-qatari. Lors d’une séance d’autocongratulation au Ministère, le ministre de la Santé algérien et l’ambassadeur du Qatar en Algérie ont annoncé, tambour battant, le lancement imminent de ce projet.
On nous parle de « nouvelle pierre angulaire dans les relations diplomatiques entre pays amis », mais franchement, on sent le sapin. On a bien peur que ce projet finisse comme les autres, perdus dans les méandres des comptes bancaires secrets des généraux et de leurs acolytes. Pendant ce temps, la richesse du pays et l’aide étrangère partent en fumée dans les poches de la bande, et personne ne moufte, bien sûr. Ah, l’Algérie, pays des miracles et des illusions…
