La Corée du Sud et l’Afrique ont signé 12 accords et 34 protocoles d’accord dans la capitale Séoul, dans divers domaines, notamment les minéraux, le commerce, les infrastructures et les transports, le bureau présidentiel sud-coréen a annoncé que le sommet « a porté le dialogue Corée-Afrique au plus haut niveau et a établi un réseau étroit au niveau des dirigeants ». Le bureau a expliqué que « la coopération avec l’Afrique n’est plus une option, mais plutôt une nécessité impérative pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement et ouvrir la voie à l’expansion des entreprises coréennes sur le marché africain ».
A l’ouverture du sommet, le président sud-coréen Yoon Seok-yeol a annoncé l’engagement de son pays à doubler le volume de son aide générale au développement à l’Afrique, pour atteindre « 10 milliards de dollars d’ici 2030 », et à fournir « 14 milliards de dollars de financement des exportations pour aider l’Afrique ». Les entreprises coréennes développent leurs activités commerciales et leurs investissements sur le continent, Yoon Seok-yeol s’est engagé à « contribuer activement aux efforts d’intégration économique régionale de l’Afrique, à travers la Zone de libre-échange continentale africaine », de son côté, le président mauritanien, président tournant de l’Union africaine, Mohamed Ould Ghazouani, a déclaré que les échanges commerciaux entre l’Afrique et la Corée du Sud « ne dépassent pas 2% », ajoutant dans un discours prononcé lors de l’ouverture du sommet que le continent compte sur le sommet de Séoul pour « réaliser un virage décisif dans le sens d’une amélioration « en partenariat aux plus hauts niveaux ».
Le sommet a vu la participation de 48 délégations africaines, dont 25 chefs d’État, en plus des chefs de gouvernement, des ministres et des responsables occupant divers postes. Il s’agit du premier sommet organisé par la Corée du Sud avec le continent africain et du plus grand sommet multilatéral depuis l’entrée en fonction de l’administration de l’actuel président coréen en mai 2022.