Un programme régional destiné à stimuler l’industrie horticole dans cinq pays d’Afrique orientale et australe a été lancé au Rwanda. Le Programme d’accélération de l’horticulture (CEHA) du COMESA et de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) vise à accélérer la croissance du sous-secteur des fruits et légumes dans ces régions, le CEHA se concentre dans un premier temps sur trois filières prioritaires : l’avocat, l’oignon et la pomme de terre. Ces chaînes de valeur spécifiques sont confrontées à des défis agronomiques, logistiques et réglementaires communs à de nombreuses autres cultures fruitières et maraîchères. Le Rwanda est le deuxième pays à lancer le programme CEHA après le Kenya.
Le programme est mis en œuvre par l’intermédiaire de l’Alliance pour le commerce des matières premières en Afrique orientale et australe (COMESA ACTESA), qui est une branche spécialisée du bloc COMESA composé de 21 membres. Le programme CEHA, créé en 2022 grâce à une collaboration de partenaires des secteurs public et privé, vise à mieux coordonner les politiques, les programmes de développement des chaînes de valeur, le financement, la recherche et le développement. A court terme, les filières prioritaires sont celles de l’avocat, de l’oignon et de la pomme de terre en Éthiopie, au Kenya, au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda, lors du lancement de la section nationale du CEHA Rwanda à Kigali le 23 mai 2024, le PDG d’ACTESA, le Dr John Mukuka, a annoncé que le programme faciliterait la modernisation des chaînes de valeur horticoles régionales à travers l’Afrique de l’Est. Cet objectif sera atteint en tirant parti des avantages comparatifs, des infrastructures et de la technologie du Rwanda. Les cultures prioritaires, sélectionnées en 2022 au moyen d’enquêtes, étaient basées sur la capacité de production, le potentiel d’impact, la croissance du marché et la compétitivité de la chaîne de valeur, l’alignement sur les priorités du gouvernement et le degré d’investissement des partenaires de développement.
Il a souligné que le CEHA change la donne car ses priorités stratégiques ont été identifiées par les parties prenantes au niveau national qui les piloteront au niveau régional. Avec cette structure ascendante, tous les acteurs des secteurs public et privé devraient participer et renforcer le développement du secteur horticole dans la région.