Economie

Le parlement kenyan recommande la suppression des nouvelles taxes qui ont suscité des protestations

Le chef d’une commission parlementaire au Kenya a déclaré que la commission avait recommandé au gouvernement d’annuler les nouvelles taxes sur des produits tels que les voitures et le pain, proposées dans le cadre du budget de l’année prochaine, alors que les manifestants en colère contre les mesures étaient descendus dans les rues de la capitale, les modifications fiscales contenues dans le projet de loi de finances du gouvernement pour l’exercice 2024/25 constituent le dernier effort de l’administration du président William Ruto pour augmenter les recettes et réduire les emprunts.

L’année dernière, le gouvernement a imposé une taxe sur le logement et augmenté les frais du système national de santé, mesures qui ont également déclenché des protestations, « Nous avons écouté le point de vue des Kenyans, nous devons les protéger de la hausse du coût de la vie », a déclaré le président de la commission des Finances du Parlement, Kimani Kuria, aux journalistes après une réunion des législateurs de la coalition au pouvoir du président William Ruto, il a ajouté que la commission des Finances a recommandé d’annuler la nouvelle taxe sur la possession de véhicules, d’éliminer l’augmentation des taxes et des frais de service de téléphonie mobile, et de ne pas imposer de taxe à la valeur ajoutée sur le pain comme le proposait le projet de loi qui a été soumis pour la première fois au Parlement en mai dernier, pendant ce temps, la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants qui manifestaient dans les zones proches du bâtiment du Parlement.

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Muthoni Wanjiku, l’un des manifestants, a déclaré à Reuters : « Nous ne pouvons même plus acheter de couches pour les enfants. Nous voulons que ce gouvernement fasse quelque chose », le chef de la police du comté de Nairobi, Adamson Bonge, n’a pas commenté ces événements, parmi les opposants aux dernières hausses d’impôts figurent des banquiers, des fabricants et la Law Society of Kenya, qui affirment qu’elles pourraient étouffer l’économie, mercredi et jeudi, les législateurs tiendront un débat détaillé sur la législation qui sous-tend le budget, après quoi celle-ci sera transmise au président Ruto pour être promulguée.

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