Les autorités nigériennes ont retiré l’autorisation d’investir dans les gisements d’uranium à Imouraren SA, filiale de la société française « Urano » qui a indiqué jeudi dans un communiqué qu’elle « prend en considération la décision des autorités nigériennes », la mine d’Imorarin, au nord du Niger, est considérée comme l’une des plus grandes mines d’uranium au monde, avec des réserves estimées à environ 200 000 tonnes.
Le démarrage des travaux de la mine était prévu en 2015, mais ils ont été reportés en raison de la catastrophe de la centrale de Fukushima en 2011 et de la baisse des prix de l’uranium dans le monde. Les activités de l’entreprise qui envisageait d’investir dans la mine ont été gelées, dans un mémorandum publié le 11 juin, le ministère nigérian des Mines a rappelé qu’Imouraren SA perdrait son permis si elle ne commençait pas les travaux dans les 3 mois à compter du 19 mars.
Le 12 juin, la société française « Urano » a annoncé le début des préparatifs des travaux et que des dizaines de personnes avaient été employées pour préparer la relance du projet, ajoutant qu’elle entend rester en contact avec les autorités nigériennes et se réserve le droit de faire appel de la décision de retrait du permis si celui-ci est délivré, que ce soit devant les autorités judiciaires nigériennes ou internationales.
