La Banque africaine de développement et la Plateforme de connaissances sur la croissance verte (GGKP) ont reçu une subvention de deux ans de 241 875 CHF (273 439 $) de la Fondation MAVA pour intégrer le capital naturel dans le financement du développement en Afrique.
MAVA, une fondation philanthropique, promeut la conservation de la biodiversité et plaide pour des économies durables en Méditerranée, en Afrique de l’Ouest et en Suisse.
La subvention soutiendra des activités visant à développer une analyse de rentabilisation du capital naturel parmi les banques multilatérales de développement, à intensifier l’application du capital naturel dans le financement des infrastructures, à intégrer la croissance verte et le capital naturel dans les notations de crédit souveraines africaines et à renforcer les capacités d’adoption du capital naturel. dans la prise de décision via une Natural Capital Academy.
Le capital naturel est le stock de ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, telles que les plantes, les animaux, l’air, l’eau, les sols et les minéraux, qui se combinent pour fournir des avantages aux personnes et soutenir la vie.
Vanessa Ushie, Responsable de la Division de l’analyse des politiques au Centre africain des ressources naturelles de la Banque africaine de développement, a noté que: «L’initiative d’intégration du capital naturel offre une opportunité stratégique pour la BAD d’intégrer la nature et le capital naturel au cœur de la prise de décision. sur la planification du développement, les investissements et le financement des infrastructures en Afrique».
Les arguments en faveur de la concentration du capital naturel dans les décisions d’investissement sur le continent sont clairs. Dans la plupart des pays africains, le capital naturel représente entre 30% et 50% de la richesse totale. En Afrique subsaharienne, plus de 70% des personnes dépendent des forêts et des terres boisées pour leur subsistance.
À travers ses cadres stratégiques tels que les High 5s et la Stratégie décennale (2013-22), la Banque a donné la priorité à la gestion des ressources naturelles de l’Afrique pour favoriser une croissance inclusive et la transition vers une croissance verte, reconnaissant le rôle fondamental du capital naturel dans répondre à ses ambitions régionales et mondiales sur le climat, la biodiversité et le développement durable.