Economie

Pourquoi la société italienne Eni vend-elle une participation dans un champ en Côte d’Ivoire ?

Moins d’un an après l’achèvement du lancement rapide du champ de Balin, le géant pétrolier italien Eni serait en discussion pour céder une participation dans ses activités amont en Côte d’Ivoire, la compagnie pétrolière italienne envisagerait de céder une participation de 30 % dans le champ offshore, selon un rapport publié le 19 juin par Bloomberg, citant des sources proches du dossier, le groupe, à l’origine des découvertes de Balin en 2021 et de Callao en 2024, dispose de réserves cumulées estimées à 4 milliards de barils de pétrole et 3 300 milliards de pieds cubes de gaz naturel associé. Elle a également des intérêts dans de nombreuses zones prometteuses au large de ce pays africain et s’engage à exploiter toutes les ressources disponibles pour exploiter les ressources pétrolières et gazières du pays.

Avec l’annonce d’un investissement de 10 milliards de dollars pour les infrastructures nécessaires à l’exploitation et au transport de l’or noir en Côte d’Ivoire, Eni travaillerait avec des sociétés de conseil, dont Standard Chartered, sur une éventuelle vente de participation « dans le cadre d’un accord qui pourrait rapporter environ 1 milliard d’euros ». (1,1 milliard d’euros), comme l’explique le journal américain spécialisé dans l’information financière au site Africa Report, le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie de Côte d’Ivoire a refusé de commenter, et la compagnie pétrolière italienne a également refusé de commenter. Le PDG de la société, Claudio Descalzi, a déclaré dans un communiqué publié par un important journal financier italien : « Je n’ai pas l’habitude de commenter des sujets non confirmés, car des questions sensibles peuvent réussir ou échouer ».

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Eni entend monétiser ces actifs en vendant une participation minoritaire dans le champ de Balin tout en gardant le contrôle du projet, actuellement détenu conjointement avec le groupe public ivoirien Petraci, qui détient 10 % du capital, la stratégie du groupe est d’acquérir et de détenir 90 %, voire 100 % des permis d’exploration, avant de revendre les intérêts après découverte ou production afin de monétiser la valeur des actifs et lever des fonds pour d’autres projets.

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