Economie

IFC s’associe à la Deutsche Bank pour stimuler le financement du commerce en Afrique

En 2022, les pays africains ont importé et exporté pour 1 100 milliards de dollars de biens et services, soit l’équivalent de 54 % du PIB du continent. Cependant, les limitations de trésorerie empêchent les banques africaines de répondre à la demande de financement du commerce des clients, comme le montrent les enquêtes bancaires annuelles de la SFI et une étude conjointe de la SFI et de l’OMC sur l’Afrique de l’Ouest.

Le partenariat avec Deutsche Bank devrait contribuer à répondre à cette demande, en permettant à Deutsche Bank de continuer à fournir des financements commerciaux aux pays africains à un moment où de nombreuses banques mondiales se retirent, soutenant ainsi à terme le flux commercial actuel sur le continent. Selon le FMI, l’augmentation des échanges commerciaux en Afrique et dans d’autres régions peut aider les pays à s’adapter au changement climatique et à renforcer la sécurité alimentaire, notamment en améliorant la disponibilité et l’accessibilité financière des produits alimentaires, dans le cadre de ce mécanisme, IFC fournira une participation aux risques dans un portefeuille de transactions commerciales initiées par Deutsche Bank avec des banques émettrices locales en Afrique. Le portefeuille initial couvrira les risques de 40 banques émettrices dans 18 pays du continent, dont 14 sont classées par l’Agence internationale de développement (IDA) comme petites, fragiles et/ou touchées par un conflit.

« La participation aux risques d’IFC avec Deutsche Bank exploite notre réseau de banques émettrices pour permettre les flux commerciaux en Afrique avec nos clients Global Hausbank et fait écho à un engagement commun en faveur d’une croissance économique continue dans les marchés émergents », a déclaré Borislav Ivanov-Blankenburg, responsable mondial du financement du commerce documentaire pour Banque Allemande, « Le partenariat d’IFC avec Deutsche Bank intervient à un moment où les commerçants africains ont de plus en plus de mal à accéder au crédit, la demande de financement du commerce de la part des banques du continent dépassant largement l’offre », a déclaré Mohamed Gouled, vice-président d’IFC pour les industries. « Cette facilité de partage des risques aidera les importateurs et exportateurs africains à participer aux chaînes de valeur mondiales, en créant des emplois et en stimulant la croissance économique ».

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