Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a appelé à la nécessité « d’unifier les institutions financières fragmentées de l’Afrique » afin de créer un cadre financier « plus cohérent et plus efficace », estimant que cela « rationaliserait les efforts du continent, réduirait les inefficacités et améliorerait la capacité de financement » pour mobiliser des ressources, dans son discours lors de la sixième réunion de coordination semestrielle que son pays a accueillie entre l’Union africaine, les communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux, Nana Okofo a souligné « l’importance d’augmenter les investissements dans les domaines fondamentaux tels que l’éducation, les infrastructures, la santé ».
Addo a souligné le caractère « critique » des investissements « afin de promouvoir un développement global et durable dans diverses parties du continent africain », notant dans le même contexte le rôle de la Banque centrale africaine, de la Banque africaine d’investissement et du Fonds monétaire africain dans « parvenir à la stabilité financière et à l’intégration économique nécessaires à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine », le président ghanéen a estimé que « la consolidation de ces institutions renforcerait la position de l’Afrique dans le système financier mondial et améliorerait la qualité de vie des Africains en garantissant un meilleur accès aux services et opportunités de base », il est prévu que cette sixième réunion de coordination semestrielle entre l’Union africaine, les communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux aboutisse à une déclaration qui sera adoptée par les chefs d’État et de gouvernement à l’issue de leurs travaux.
De son côté, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré : « Le fonds de compensation attendu de 11 milliards d’euros ne suffira pas à combler le fossé de développement entre les États membres », dans son discours lors de la sixième réunion semestrielle de coordination entre l’Union africaine, les communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux, dimanche au Ghana, Moussa Faki a souligné « l’importance de renforcer l’interaction entre l’intégration économique du continent et la consolidation des paix et sécurité », Faki a insisté sur la nécessité de « soutenir la Zone de libre-échange continentale africaine, pour son activité autour des réalisations des communautés économiques régionales ».
