Economie

La politique économique américaine en Afrique de l’Ouest : l’exemple du Sénégal et du Ghana

La politique économique des États-Unis d’Amérique à l’égard des pays d’Afrique de l’Ouest dépend d’intérêts géopolitiques et économiques, ces dernières années, les États-Unis ont essayé de nouvelles stratégies pour promouvoir le développement économique et la réforme politique et sécuritaire en Afrique de l’Ouest, alors qu’ils cherchent à renforcer leur influence à travers la mise en œuvre du projet Millennium Challenge Corporation, dans ce contexte, le Département d’État américain a annoncé la visite du secrétaire d’État adjoint américain Kurt Campbell au Sénégal et au Ghana en juillet 2024 afin de renforcer sa présence stratégique dans la région qui souffre de la crise régionale après la mise en place des trois pays : le Niger, le Mali et le Burkina Faso (une confédération de pays du Sahel), qui cherche à son tour à défendre les intérêts russes en Afrique de l’Ouest.

Cet article donne un aperçu de la politique des États-Unis d’Amérique envers les pays d’Afrique de l’Ouest, notamment le Sénégal et le Ghana, d’un point de vue politique, sécuritaire et économique, dans le contexte sénégalais, les États-Unis d’Amérique entretiennent des relations diplomatiques avec le Sénégal depuis 1960 après JC, et leur coopération bilatérale est forte, et le Sénégal est un partenaire régional en matière économique et de sécurité. Le partenariat entre les deux pays repose sur les idéaux communs de démocratie et de prospérité économique, c’est sur cette base que le Président de la République du Sénégal, Basserou Diomay Faye, a reçu le Secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, Kurt Campbell, au Palais de la République, le 16 juillet 2024 après JC. Leurs discussions ont porté principalement sur la coopération bilatérale, que Washington entend renforcer avec Dakar.

  L'inflation au Nigeria atteint son plus haut niveau en 28 ans

La visite visait à souligner l’engagement du Sénégal en faveur de la démocratie, à discuter des offres d’investissement américaines, à finaliser l’accord énergétique de 550 millions de dollars du Millennium Challenge Corporation et un prêt de 81 millions de dollars au secteur de l’hôtellerie, en plus de discuter des solutions informatiques pour la croissance économique et les défis environnementaux.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top