Economie

Tunisie : La BAD mobilise plus de 92 millions d’euros pour renforcer la compétitivité des entreprises et l’autonomisation par l’emploi

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé un financement d’un montant de 92,3 millions d’euros en faveur de la Tunisie pour mettre en œuvre le programme d’appui à la compétitivité des entreprises et à l’autonomisation de la population par la création d’emplois (CAP Emplois), le financement consiste en un prêt de 90 millions d’euros de la Banque et une subvention d’environ 2,3 millions d’euros du Fonds fiduciaire pour la Women Entrepreneurs Finance Initiative (We-Fi) dans le cadre de l’initiative Enhancing Access to Finance for Women Entrepreneurs (AFAWA).

Ce programme, préparé par le ministère tunisien de l’Emploi et de la Formation professionnelle avec le soutien de la Banque, sera déployé sur une période de quatre ans, à compter de novembre 2024. Le programme vise à promouvoir la création d’emplois pour améliorer les conditions de vie des populations et promouvoir l’inclusion économique à travers l’entrepreneuriat et le développement des compétences. Il s’agit d’encourager la création de nouvelles entreprises, la croissance et la formalisation des entreprises existantes, ainsi qu’un meilleur accès des jeunes et des femmes à des emplois de qualité, Malin Blomberg, directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord à la Banque africaine de développement et représentante résidente de la Banque en Tunisie, a noté : « Les résultats du profil de l’entrepreneuriat en Tunisie (une enquête menée par la Banque) montrent que les entrepreneurs potentiels et actuels ont un grand potentiel en termes de création d’emplois, mais ils sont confrontés.

Des contraintes structurelles affectent la réalisation de leurs projets d’investissement, la productivité de leurs institutions et leur potentiel de croissance, et ce projet contribue à répondre à ces facteurs, parmi les contraintes qui entravent le développement des entrepreneurs tunisiens figurent leur niveau de formation, les problèmes d’accès aux marchés, notamment pour les entreprises informelles, ainsi que les difficultés à employer des travailleurs possédant les compétences nécessaires, l’accès insuffisant aux services de conseil et les difficultés d’accès au financement.

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