Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé une enveloppe de 135 millions de dollars en faveur de l’Union des Comores, la plus importante jamais réalisée dans l’archipel de l’océan Indien, pour financer un important projet commercial maritime et régional, l’appui au projet de Corridor maritime et de facilitation des échanges régionaux (PACMFCR) permettra l’agrandissement et la modernisation de deux ports essentiels au développement économique des îles de l’Union des Comores et la création d’une zone économique spéciale.
Le projet est financé par un don de 133 millions de dollars du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, et un autre don de 2 millions de dollars de la Facilité de soutien à la transition, la facilité de transition du Groupe de la Banque, l’Union des Comores dispose de trois ports situés à Moroni (Grande Comores), Motsamoudou (Anjouan) et Bingoma (Mohéli). Environ 90 % des marchandises sont transportées vers et depuis les trois îles de l’archipel des Comores par voie maritime, le pays dispose d’un énorme potentiel pour l’économie bleue, représenté par les secteurs de la pêche, de l’agriculture et du tourisme. Toutefois, le développement de ce potentiel est freiné par d’importants défis structurels, notamment la mauvaise qualité des infrastructures portuaires, qui entraîne des coûts d’exploitation élevés et une vulnérabilité accrue aux chocs extérieurs.
Le projet améliorera la connectivité nationale et internationale de l’Union des Comores en modernisant les infrastructures portuaires, en favorisant l’intégration régionale et en créant un écosystème propice au développement des chaînes de valeur, « Le projet, qui vient d’être approuvé par les conseils d’administration du Groupe de la Banque mondiale, vise à accroître la capacité et l’efficacité des ports de Moroni et de Bingoma pour répondre aux besoins actuels et futurs », a déclaré la directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Est, Nina Nwabufo.
