Economie

L’Afrique du Sud reporte son projet de centrale nucléaire suite à des contestations judiciaires

Le ministre sud-africain de l’énergie a déclaré que son pays reporterait le début du processus d’achat d’une nouvelle centrale nucléaire pour permettre de nouvelles consultations, à la suite de contestations judiciaires, en annonçant le report, le ministre de l’Électricité et de l’Énergie, Kgosincho Ramokgopa, a reconnu qu’il aurait dû y avoir une plus grande participation du public désormais. Il a déclaré avoir décidé de retirer un document du Journal officiel qui aurait permis la poursuite de l’achat.

Les responsables rédigeront à nouveau un rapport traitant des conditions fournies par l’Autorité de régulation de l’énergie pour son soutien au marché public et consulteront à nouveau le public, Ramokgopa a expliqué que le gouvernement souhaite toujours étendre sa capacité nucléaire au-delà de la centrale de Koeberg de 1 900 MW, à l’extérieur du Cap, à un rythme et à un volume que le pays peut supporter. Koeberg est la seule centrale nucléaire opérationnelle sur le continent africain. Le mois dernier, il a obtenu une prolongation de 20 ans, « L’énergie nucléaire fait partie de l’avenir, mais il est important que lorsque nous achetons, le processus d’achat soit résilient », a déclaré le ministre. Il estime que le processus d’achat pourrait être retardé de trois à six mois, de nombreux Sud-Africains se méfient des ambitions nucléaires du gouvernement après qu’un accord de 9 600 MW avec la Russie, entamé sous la présidence scandaleuse de Jacob Zuma en 2017, ait été contrecarré par une contestation judiciaire.

Le gouvernement a déclaré en décembre qu’il s’apprêtait à lancer un appel d’offres pour 2 500 mégawatts supplémentaires d’énergie nucléaire, mais l’Alliance démocratique, alors parti d’opposition, et deux ONG ont déposé des recours en justice pour tenter de bloquer l’achat.

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L’Alliance démocratique fait désormais partie du gouvernement de coalition formé après que le Congrès national africain a perdu sa majorité parlementaire pour la première fois en trois décennies lors des élections tenues en mai, par ailleurs, le président Cyril Ramaphosa a signé une loi établissant les bases d’un marché de l’électricité compétitif, a indiqué son bureau dans un communiqué.

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