Economie

Une entreprise chinoise libère l’avion présidentiel nigérian saisi et provoque une crise majeure

La société a déclaré dans un communiqué qu’elle avait levé la saisie de l’Airbus A330 présidentiel nigérian pour montrer qu’elle avait « constamment cherché à agir de manière raisonnable et équitable dans le contexte d’un litige juridique » qui n’était pas de sa faute, le différend découle d’un contrat de 2007 entre Zhongshan et l’État d’Ogun, dans le sud-ouest du Nigeria, pour développer une zone de libre-échange, qui a pris fin en 2015 parce que l’entreprise – selon le gouvernement nigérian – n’a fait guère plus qu’ériger une clôture périphérique sur le terrain qui lui était attribué, selon le Financial Times.
Zhongshan a déclaré qu’elle avait été forcée de se retirer de l’accord à cause d’une « campagne d’actions illégales », Zhongshan a obtenu deux ordonnances d’un tribunal français en mars et août pour confisquer seize actifs nigérians après une sentence arbitrale de plus de 60 millions de dollars, le gouvernement nigérian a accusé la société chinoise d’avoir lancé une campagne visant à saisir ses actifs à l’étranger, notamment des avions présidentiels en cours de maintenance en France, en raison du différend, en mars 2021, un tribunal arbitral – présidé par le juge en chef de la Cour suprême du Royaume-Uni – a accordé 74,5 millions de dollars (57,8 millions de livres sterling) d’indemnisation à l’entreprise chinoise. L’État d’Ogun aurait refusé de payer ce montant, le journal nigérian Premium Times a rapporté qu’un tribunal britannique a récemment saisi des bâtiments appartenant à des Nigérians dans la ville britannique de Liverpool, dans le cadre du même litige.
La Cour d’appel américaine a statué vendredi dernier que Zhongshan pouvait poursuivre ses efforts visant à saisir les avoirs du Nigeria à l’étranger. Le tribunal a également rejeté la défense du Nigeria relative à « l’immunité souveraine », les autorités nigérianes ont cherché à rassurer leur peuple sur le fait qu’elles s’efforçaient de mettre en œuvre « l’ordonnance frivole » émise par le tribunal français. « Le gouvernement nigérian protégera toujours nos actifs nationaux contre les prédateurs et les escrocs se faisant passer pour des investisseurs », indique le communiqué.

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