Economie

Les généraux algériens vont-ils saisir les dépôts bancaires des citoyens à cause de la guerre ?

Après l’apparition des signes d’une guerre dévastatrice dans la région, dont l’Algérie serait l’un des protagonistes, de nombreux experts économiques ont confirmé que l’Algérie est aujourd’hui témoin d’un effondrement économique qui ne s’est pas arrêté depuis plus de quatre ans, soulignant que les plus touchés par le grave effondrement économique sont les citoyens ordinaires en Algérie, le plus grand indicateur de cet effondrement étant la perte du dinar algérien à environ 68% de sa valeur dans une chute libre dont a été témoin la monnaie nationale au cours des années 2000, ils ont ajouté que le citoyen ordinaire en Algérie est le plus touché par la crise économique qui est le résultat d’une inflation sans précédent et de la perte de la valeur des dépôts dans les banques, ainsi que d’un taux de chômage élevé.

Les experts ont souligné l’absence de réformes sérieuses ou de tentatives réelles pour sauver l’Algérie, comme ils le disent, et ont souligné que le taux de change reflète la situation économique et financière de tout le pays, expliquant que la situation du taux de change en Algérie est « tragique » et la balance des paiements souffre d’un déficit important, la population algérienne attend toujours que le gouvernement lance un plan de réforme réel et clair, les experts ont déclaré qu’en Algérie, nous ne voyons que des décisions fragmentaires sans plan global et aucune réforme n’a été entreprise qui pourrait permettre aux organismes internationaux ou aux organismes tels que le Fonds monétaire international d’apporter leur aide, car la priorité du gouvernement est de « protéger les intérêts privés sans rechercher  l’intérêt public », soulignant qu’il existe des réformes économiques que les responsables doivent entreprendre, et que les déposants des banques algériennes sont les premiers à payer le prix des pertes, puisqu’ils sont contraints de retirer leur argent au vu d’une déduction « déguisée et obligatoire » de leurs dépôts, indiquant que les déposants supportent les pertes au lieu des banques, et cela est considéré comme un « dangereux précédent » dans l’histoire de l’économie algérienne.

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Ils ont expliqué que l’ampleur des pertes résultant de la crise économique et bancaire dans le pays au cours des cinq dernières années dépasse 370 milliards de dollars, ils ont ajouté qu’il y a environ 10 milliards de dollars détenus dans les banques sur les dépôts des citoyens, c’est-à-dire qu’ils en sont privés, quiconque veut retirer son argent, il faut payer quelques généraux pour le retirer, et le pourcentage atteint parfois 40% du montant du dépôt, c’est une affaire très dangereuse qui nous mènera inévitablement à une nouvelle décennie noire.

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