L’IFC a accordé un nouveau financement à trois filiales d’Airtel Africa plc dans le but d’apporter une connectivité mobile à haut débit à plus de 37 millions d’abonnés en Afrique subsaharienne, le prêt de 200 millions de dollars de l’IFC soutiendra l’expansion et la modernisation du réseau d’Airtel Africa, ainsi que de nouveaux investissements dans son infrastructure de distribution, en mettant l’accent sur les zones rurales, en Afrique, environ 600 millions de personnes n’ont pas accès à une couverture mobile 4G.
Dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, la disponibilité de l’Internet mobile et les performances du réseau sont inférieures aux moyennes régionales. Malgré cet écart de connectivité, jusqu’à 86 % des entreprises du continent utilisent des téléphones mobiles pour leurs opérations commerciales, selon le récent rapport de l’IFC sur la connectivité numérique en Afrique. Le financement de l’IFC vise à combler cet écart, le nouveau financement prendra la forme d’un prêt lié à la durabilité, avec des indicateurs de performance clés liés aux principaux piliers de la stratégie de durabilité d’Airtel Africa : la connectivité numérique axée sur les taux d’adoption des smartphones, l’inclusion financière des femmes et l’équilibre entre les sexes au sein de l’équipe de direction d’Airtel Africa.
Ces trois indicateurs contribueront à combler la fracture numérique en Afrique et à soutenir la répartition équitable des opportunités économiques, la réduction de la pauvreté et la stabilité financière sur le continent. La majeure partie du financement est libellée en monnaie locale, ce que l’IFC fournit pour réduire l’impact de la volatilité des devises, « Le partenariat d’IFC avec Airtel est essentiel pour étendre la connectivité à haut débit en Afrique », a déclaré Mary Porter Peschka, directrice régionale d’IFC pour l’Afrique de l’Est. « Une meilleure connectivité signifie plus d’opportunités. Notre travail avec Airtel aidera des millions de personnes supplémentaires non seulement à se connecter, mais aussi à accéder aux réseaux à haut débit afin qu’elles puissent mieux tirer parti des opportunités de l’économie numérique ».
