Au milieu de conditions économiques défavorables, de facteurs externes, de recommandations libérales du Fonds monétaire international et de politiques protectionnistes ; De nombreuses monnaies des principales économies africaines connaissent une forte baisse de valeur. Cependant, d’autres devises ont montré une forte résistance pour diverses raisons, et certaines se sont même appréciées par rapport au dollar américain.
Ici, nous demandons : comment les monnaies des principales économies africaines se sont-elles comportées par rapport au dollar américain depuis janvier 2024 ? À quelques exceptions près ; Seules cinq monnaies ont résisté à la baisse de leur valeur par rapport au dollar américain, et l’année 2024 a été caractérisée par une baisse générale de la valeur de la monnaie, ce qui a accru les pressions inflationnistes, mais la tendance générale ne s’est pas inversée et certaines des principales monnaies en Afrique ont même atteint leurs plus bas niveaux historiques par rapport au dollar américain, les stratégies mises en œuvre par les gouvernements nationaux, par l’intermédiaire de leurs banques centrales, peuvent atténuer la dépréciation de la monnaie, mais les stratégies visant à protéger la monnaie nationale défient souvent les lois du marché. Des taux de change non corrélés aboutissent toujours à des mesures douloureuses pour corriger les déséquilibres artificiels du marché.
Parmi les grandes monnaies africaines qui ont le plus chuté par rapport au dollar et ont subi de très fortes baisses de valeur : le naira nigérian, la monnaie éthiopienne, le cedi ghanéen et le kwanza angolais, par ailleurs, la situation au Nigeria est particulièrement alarmante ; Entre le 1er janvier et le 20 septembre 2024, la monnaie nigériane a perdu 82,95 % de sa valeur et se négocie actuellement à 1 639,45 naira pour un dollar. Car c’est la monnaie qui a le plus perdu de sa valeur par rapport au dollar américain, cette situation s’explique par la dévaluation du naira, décidée par les autorités en février et juin 2024, dans le but de réduire l’accumulation paralysante de devises ; En supprimant le contrôle des changes et en unifiant le taux de change du naira en reprenant les échanges sur le marché officiel.