Economie

4 projets réussis pour briser les restrictions du « colonialisme financier » en Afrique

Le discours mondial sur la finance a toujours été biaisé en faveur des perspectives occidentales, ignorant souvent les contextes locaux et les systèmes de connaissances autochtones dans les régions en développement comme l’Afrique. En conséquence, les systèmes et structures financiers imposés aux pays africains ont tendance à reproduire les dynamiques coloniales, à marginaliser les communautés locales et à négliger leurs besoins locaux. Ce déséquilibre a créé un écart presque constant entre les types de financement disponibles, y compris verts, et ce dont les communautés locales ont réellement besoin pour un développement durable.

Cet article souligne donc la nécessité urgente de libérer la finance des contraintes coloniales en la réorientant vers des solutions locales qui répondent efficacement aux défis du changement climatique et du développement en Afrique. À travers des exemples concrets tels que les solutions innovantes de gestion des déchets de Sistema.Bio, le parc solaire Nour Ouarzazate au Maroc, un projet d’approvisionnement en eau en vrac à Kigali, la capitale du Rwanda, et des réserves communautaires en Namibie, nous montrons comment une approche locale de Le financement peut produire des résultats de développement durables et complets, malgré la fin du colonialisme militaire, le contrôle financier colonial continue de peser sur les systèmes financiers africains. Les économies africaines sont toujours limitées par des cadres imposés par des entités externes, telles que : le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et d’autres. Il applique des conditions sévères aux prêts et aux programmes d’aide, et favorise la libéralisation économique, la privatisation et l’austérité, ignorant les besoins nationaux et la durabilité environnementale.

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Les programmes d’ajustement structurel mis en œuvre en Afrique dans les années 1980 et 1990 en sont un exemple frappant ; Ces programmes obligeaient les pays à mettre en œuvre des politiques telles que : la dévaluation de la monnaie, la réduction des dépenses publiques, l’élimination des subventions sur les produits de base et la privatisation des entreprises publiques. Les résultats ont souvent été dévastateurs sur le plan social et environnemental ; Au Ghana, la privatisation des services d’eau dans les années 1990 a entraîné une montée en flèche des tarifs, rendant l’eau inabordable pour de nombreuses familles à faible revenu, exacerbant ainsi les crises de santé publique. En Zambie, la privatisation des mines de cuivre a entraîné des licenciements massifs et une dégradation de l’environnement.

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