Economie

Les rapports mal alignés sur les technologies africaines compromettent le financement futur

Bien que la fréquence des rapports se soit améliorée, de nombreux fondateurs de startups en Afrique [40 %] ont toujours le sentiment que les investisseurs ne comprennent pas pleinement leur activité ou leur marché. Ce décalage crée des défis permanents pour la confiance des investisseurs et met en évidence un écart entre ce que les fondateurs rapportent et ce que les investisseurs trouvent précieux, c’est ce qu’indique le rapport annuel « Startup Performance Reporting in Africa: Aligning Startup and Investor Expectations » publié lundi par l’agence de relations publiques Wimbart, spécialisée dans les affaires et la technologie.
Selon Partech Africa, le financement sur le continent a fortement diminué, avec une baisse totale des investissements en 2023 de 46 %, compte tenu des conditions de marché difficiles, les conclusions du rapport ont révélé que la majorité des investisseurs [72 %] ont dû intensifier leurs exigences en matière de rapports de portefeuille au cours des 18 derniers mois, en mettant davantage l’accent sur les mesures de durabilité comme principal indicateur de performance clé, alors que près des deux tiers des investisseurs utilisent les rapports antérieurs pour guider leurs décisions d’investissement futures, il est plus impératif que jamais pour les fondateurs de maintenir une communication cohérente et détaillée afin d’obtenir un soutien dans le contexte de financement actuel.
Le rapport de Wimbart sur les relations avec les investisseurs est la première étude panafricaine à identifier les points sensibles des communications sur les relations avec les investisseurs et à proposer une approche optimisée à adopter par les startups africaines. S’appuyant sur les conclusions de l’année dernière – qui ont révélé que 71 % des investisseurs technologiques africains n’envisageraient pas d’investissements ultérieurs si les sociétés de portefeuille ne fournissaient pas de mises à jour cohérentes – l’édition de cette année apporte un changement significatif en interrogeant pour la première fois les fondateurs de startups, offrant une vision plus équilibrée des relations investisseurs-startups. En soulignant les domaines dans lesquels les deux parties s’alignent sur les avantages d’un reporting cohérent et son impact potentiel, parmi les fondateurs qui ont satisfait aux exigences accrues en matière de reporting, une majorité [61 %] a reçu un soutien direct ou une intervention de leurs investisseurs.

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