Hier, mercredi, dans la capitale rwandaise, Kigali, a été lancée la deuxième édition du Forum des affaires de la Zone de libre-échange continentale africaine, « Biachara Africa 2024 », organisé sous le slogan « Osez inventer l’avenir de la Zone de libre-échange continentale africaine », ce forum, organisé par le Secrétariat de la Zone de libre-échange africaine, en partenariat avec le gouvernement du Rwanda et la Commission de l’Union africaine du 9 au 11 octobre, vise à offrir une plateforme attractive et dynamique pour un dialogue continu entre les secteurs public et privé, les entreprises multinationales. , et les principales parties prenantes, sur les opportunités et les défis liés à la construction de chaînes de valeur régionales et continentales et à la création de réseaux de chaînes d’approvisionnement fiables, capables de libérer tout le potentiel du commerce intra-africain.
Le président rwandais Paul Kagame, dans un discours prononcé lors de la cérémonie d’ouverture de ce forum, a salué les acquis déjà obtenus dans l’activation de cet accord continental, qui reflète la capacité de l’Afrique à s’unir pour résoudre ses problèmes, appelant les gouvernements africains à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs souhaités, en créant… Un environnement favorable aux affaires, en supprimant les barrières non tarifaires, en facilitant les mouvements transfrontaliers et en réduisant les coûts aériens et logistiques, Kagame a ajouté que la construction d’un marché continental unifié ne peut se faire du jour au lendemain, expliquant que des progrès remarquables ont été réalisés, mais que le chemin est encore long et nécessite de la solidarité et une réflexion hors des sentiers battus pour faire face aux divers défis.
A cet égard, le président rwandais a souligné que le soutien aux petites et moyennes entreprises devrait être au centre de l’attention des gouvernements africains, tout en activant la Zone de libre-échange continentale africaine, soulignant que ces entreprises constituent l’épine dorsale de l’économie africaine, pour sa part, le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine, Wamkele Minni, a expliqué que l’activation de ce marché continental reste confrontée à des défis urgents, notamment en ce qui concerne le coût élevé du financement du commerce, l’exclusion de millions de personnes du marché, la faible les infrastructures et la dépendance excessive à l’égard des importations pharmaceutiques.