Dr Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international, a déclaré que les perspectives de croissance dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord sont confrontées à des défis majeurs, Azour a ajouté lors d’une conférence de presse jeudi soir que la croissance économique dans la région devrait se renforcer à court terme, malgré l’exposition aux évolutions économiques géopolitiques qui accroissent l’incertitude.
Il a souligné que les prévisions du Fonds monétaire international pour 2025 comportent de grands défis, que les conflits dans la région ont entraîné des souffrances humaines et de graves dommages économiques, et que la réduction de la production pétrolière contribue au ralentissement de la croissance dans de nombreuses économies, ce qui a aggravé la situation des risques économiques dans des pays comme le Liban, Azour s’attend à une croissance mondiale de 2,1% en 2024, en baisse par rapport aux prévisions précédentes de 6%, en raison de l’impact des conflits et de la réduction continue de la production pétrolière. Toutefois, si l’on fait abstraction de ces facteurs, la croissance devrait connaître une amélioration plus forte, de 4 % en 2025, malgré l’incertitude persistante sur les marchés.
Il a souligné que les économies des pays exportateurs de pétrole devraient croître de 2,3 % cette année à 4 % en 2025, à condition que les réductions volontaires de la production pétrolière prennent fin, et il s’attend également à ce que la croissance des économies importatrices de pétrole se redresse de 1,5 %. à 9% en 2025.
