La Suède, après les Pays-Bas et le Luxembourg, apporte une contribution financière au Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux (CMDTF) de la Banque africaine de développement (BAD) ; Dans le but de stimuler la croissance des marchés financiers africains. En finançant ce fonds, ces pays participent-ils uniquement au développement commun ? Ou cherche-t-elle également à ouvrir de nouvelles portes aux investissements sur le continent ?
La Suède a récemment apporté une généreuse contribution de 50 millions SEK (environ 4,8 millions de dollars) au Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux (CMDTF) de la Banque africaine de développement (BAD), une contribution importante allouée par l’intermédiaire de l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (SIDA). Semblable à ceux introduits par les Pays-Bas et le Luxembourg, il vise à stimuler l’intégration et le développement des marchés financiers régionaux d’Afrique, si l’objectif affiché est de stimuler le financement du secteur privé et les infrastructures prioritaires en augmentant la mobilisation de l’épargne intérieure et des investissements étrangers, le soutien apporté par ces bailleurs reflète en fait une stratégie multidimensionnelle qui combine moteurs économiques et financiers, les Objectifs de Développement Durable, et la diplomatie du développement dans le but d’influencer le continent.
Ainsi, ce financement contribue à créer un environnement des affaires plus stable, intégré et juridiquement plus sûr, ce qui constitue un facteur essentiel pour attirer des investissements directs étrangers structurés à long terme. Dans cette optique, Hans Lundquist, l’ambassadeur de Suède en Ethiopie et son représentant auprès de l’Union africaine, a formalisé cet engagement financier stratégique en confirmant que son pays apporterait un soutien d’une valeur de 5 millions de dollars, « La Suède salue cette initiative visant à créer des marchés et des instruments durables et stimulants capables de mobiliser les capitaux nationaux et régionaux indispensables pour financer les secteurs public et privé, ainsi que d’attirer des investissements importants à travers le continent », a déclaré Hans Lundquist, ambassadeur de Suède en Éthiopie, d’autre part, l’objectif principal du CMDTF est de stimuler le développement des marchés de capitaux régionaux en Afrique.
