Lors de la 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, l’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, a annoncé que son Conseil d’administration a approuvé aujourd’hui un investissement dans l’initiative Hardest to Reach (H2R) d’Acumen pour activer les marchés de l’énergie propre et abordable en Afrique subsaharienne. Il s’agit de la première initiative de financement mixte dédiée au financement de systèmes solaires domestiques pour les populations les plus difficiles à atteindre en Afrique.
« L’investissement d’IFC dans l’initiative H2R d’Acumen souligne notre engagement à combler le déficit critique d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne, où près de 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité de base », a déclaré Makhtar Diop, directeur général d’IFC. « Des initiatives comme celle-ci peuvent contribuer à catalyser les marchés de l’énergie solaire hors réseau dans les pays africains, en encourageant davantage d’entreprises internationales à s’y développer et en aidant les entreprises locales à étendre leurs activités de manière durable et efficace », l’initiative Acumen H2R soutiendra les entreprises de l’énergie solaire hors réseau par le biais d’une dette flexible et liée à l’impact et d’investissements en capital patients. Selon le rapport 2024 sur les tendances du marché de l’énergie solaire hors réseau de la Banque mondiale et de GOGLA, les solutions solaires hors réseau sont le moyen le plus rentable et le plus rapide de fournir de l’électricité de base à plus de 40 % de ceux qui n’auront pas accès à l’électricité dans le monde d’ici 2030.
Les solutions d’énergie décentralisée ont déjà fourni 55 % des nouvelles connexions en Afrique subsaharienne entre 2020 et 2022, où vivent 80 % des personnes non électrifiées dans le monde, libérant ainsi le potentiel économique et améliorant la qualité de vie, « L’initiative Hardest-to-Reach d’Acumen est une étape essentielle vers la résolution de la précarité énergétique pour les communautés souvent négligées dans la transition climatique. Pendant trop longtemps, nous avons sous-investi dans ces domaines et sous-estimé leur potentiel.
